De John Berendt
Si comme moi vous aimez Venise, vous aimerez ce livre.
Le fil conducteur de ce récit est l’incendie de l’opéra de Venise, la Fenice, survenu en 1996. Ou plus précisément, il s’agit de la recherche des causes, accidentelles ou criminelles, de cette catastrophe.
Pour mener cette recherche, l’auteur a vécu dans la Cité des Doges sur une période de 5 ans. Côtoyant ses habitants, interrogeant et écoutant les uns et les autres évoquer le passé souvent fastueux, parfois honteux, d’une ville à tous points de vue corrompue.
Il nous parle des nombreux palais vénitiens qui cachent des histoires fascinantes, peuplées d’amours, de crimes, de trahisons, de tragédies, de souvenirs grandioses. Des générations présentes qui ont hérité de leurs ancêtres le sens des intrigues. À Venise, les masques ne se portent pas qu’au Carnaval : chacun joue un rôle, acteur perpétuel dans une pièce de théâtre éternelle, parfois tragique, parfois comique, mais jamais ennuyeuse.
L’ambiance de ce livre est tout simplement magique, féérique, scintillante. Venise est une ville envoutante, mystérieuse et secrète, elle abrite des vies passionnantes, certaines célèbres, d’autres moins, mais aux destins toujours exceptionnels ou pour le moins inhabituels. John Berendt nous en fait vivre quelques-unes, nous plongeant dans l’intimité de ces hommes et de ces femmes. Si vous n’avez jamais eu envie d’aller visiter Venise et bien, parions qu’après la lecture de ce récit et par le pouvoir des mots de Berendt, vous voudrez aller découvrir par vous-même cette ville unique en son genre.
Sylvie Brazeau
Sy.Brazeau@cgodin.qc.ca
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La Cité des anges déchus – DG 674.2 B4714 2007
