Les Anonymes (2010)

De R. J. Ellory

Vous avez aimé, Vendetta, et Seul le silence ? Et bien vous aimerez Les anonymes, 3e roman de l’auteur R.J. Ellory,roman d’espionnage se déroulant à Washington.

A Washington, une femme d’une cinquantaine d’années est retrouvée assassinée chez elle. Son corps est positionné à quatre pattes sur son lit. Elle a été battue à mort et étranglée. Autour du cou, on lui a mis un ruban blanc avec une étiquette vierge, de celles que l’on attache autour des cadavres à la morgue. Dans sa maison, un parfum de lavande a été répandu. Aucune trace ne permet de remonter à l’assassin, ni poil ou cheveu, ni empreinte digitale, ni trace d’ADN.

 L’inspecteur Robert Miller est chargé de l’enquête, accompagné de l’inspecteur Albert Roth. Dès qu’ils entrent dans la chambre, ils sont sûrs que cette femme est la quatrième victime d’un tueur que les média appellent le « Tueur au Ruban ». Tout laisse à penser qu’un tueur en série est à l’œuvre.

L’affaire se corse lorsque les inspecteurs découvrent que celle-ci vivait en fait sous une fausse identité, tout comme, on le saura bientôt, les précédentes victimes du Tueur au Ruban. Qui sont-elles et que peuvent-elles avoir en commun? 

D’indices en indices, Miller se retrouve sur les traces d’un certain John Robey, professeur à l’université de Washington, personnage taciturne et un peu arrogant, que tout semble désigner comme coupable.

Ce mystérieux personnage nous raconte son cheminement personnel, chemin tortueux qui l’a amené à jouer un rôle crapuleux dans la recherche de la «paix économique» en Amérique du Sud. Intrigues politiques, trafic de drogues, meurtres font partie de son quotidien. Mais qu’elle est son implication dans ces histoires de meurtres en série ?

R. J. Ellory nous présente en alternance, l’enquête de l’inspecteur Miller et le personnage de John Robey, précisant son rôle de protecteur et la place de la pensée américaine en Amérique du Sud.

En mêlant intrigue policière, complot gouvernemental et manipulation, R.J. Ellory prouve une nouvelle fois qu’il est un excellent conteur. Un plaisir de lecture.

Sylvie Brazeau
Sy.Brazeau@cgodin.qc.ca

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Les AnonymesPR 6105 L56 S5614 2010