Jacques le fataliste et son maître (1796)

de Denis Diderot

On ne cessera de rappeler la dichotomie qui persiste entre le visuel et le littéraire. À la fois contraires et complémentaires, ces deux emblèmes détiennent un rapport continuellement débattu. C’est dans ce cadre-là que nous avions, François et moi, deux visions divergentes de Diderot. Il s’intéressait à son œuvre écrite depuis peu lorsque je me suis mise, à table, à m’insurger contre le conservatisme intransigeant du personnage quand il se faisait critique d’art. C’était la seule facette que je lui connaissais étant alors étudiante en histoire de l’art. Deux ans plus tard, ce souvenir demeure, mais mon regard s’est beaucoup transformé. Après avoir lu Jacques le fataliste, j’ai enfin pu accéder à l’auteur que mon père admirait tant. Ruse, ironie, subtilité, humour, c’est ce que François trouvait formidable dans ce roman finalement si progressiste.

Aude Laurent-de Chantal

Pour vérifier si le titre est disponible
Jacques le fataliste et son maître – PQ 1979 A65 2000